L'équipe de la délégation océan Indien s'agrandit

Jonathan Monsinjon, chercheur postdoctoral en écologie marine et biologie de la conservation. J’ai obtenu mon Master (Ecologie, Biodiversité, Evolution) à l’Université Paris-Saclay en 2014, à la suite duquel j’ai étudié, dans le cadre d’une thèse doctorale au laboratoire d’Ecologie, Systématique, et Evolution d’Orsay, l’impact des changements du climat sur l’incubation des œufs et la reproduction des adultes chez les tortues marines. Après l’obtention de mon doctorat en 2017, j’ai réalisé plusieurs missions de terrain en tant que bénévole (suivi des pontes au Brésil, Costa Rica, et Polynésie française) afin de me confronter aux défis logistiques et humains liés à l’étude des tortues marines dans leur milieu et de me familiariser avec les enjeux de conservation. En 2019, à l’occasion d’un contrat postdoctoral en Afrique du Sud, j’ai eu l’opportunité d’étendre mes connaissances vers un tout autre type d’organisme : les invertébrés intertidaux. Plus précisément, j’ai étudié l’effet des endolithes (micro-organismes parasites qui érodent la coquille de leurs hôtes) sur les variations de température corporelle chez les moules. J’intègre désormais la délégation Ifremer de l’océan Indien où je tenterai de mettre en lumière les paramètres environnementaux qui caractérisent la niche écologique des tortues marines. Les résultats permettront d’affiner les stratégies de conservation pour limiter les collisions avec les bateaux en zones côtières et les captures accidentelles dans les pêcheries hauturières.